Bonjour!

 

Figure-toi qu’à la fête des mères, mon cher et tendre m’a offert un bonsaï… Drôle d’idée…

Pourquoi drôle d’idée? Il s’avère que je possède 3 dons :

  • Tout d’abord, je sais lire très facilement à l’envers.
  • Ensuite, la vue d’un karaoké me transforme en « super casse-couille ». Je peux ruiner une soirée en moins de 4 min. 35.
  • Enfin, je peux tuer une plante rien qu’en la regardant.

Donc, voilà… Bonzo le Bonsaï est parmi nous depuis 210 jours et il est … toujours vivant! Il se porte même plutôt pas mal le bougre.

Il faut dire que j’ai parcouru une tonne de forums, de blogs, de sites pour tout savoir sur les bonsaïs ginseng. J’ai même dû prendre un dictionnaire. Tu sais ce que c’est toi un substrat? Parce que moi, je l’ai appris ce jour là.

Ce que j’ai appris aussi, c’est qu’il y a des gens un peu excessifs. Certes, les bonsaïs demandent un soin tout particulier mais le Ficus Ginseng fait partie des plus faciles d’entretien. Donc, quand je lis qu’avoir un bonsaï c’est comme avoir un animal de compagnie, qu’il faut lui parler et qu’on doit le confier à des personnes de confiance quand on part en vacances, je rigole.

prendre soin d'un ficus ginseng

Comment s’occuper d’un Ficus Ginseng quand on n’a pas la main verte : mes conseils

 

Je n’aime pas le changement

Ne sois pas étonné(e) si tu constates que ton Bonsaï fait la gueule après son emménagement. L’humidité de l’air et la luminosité ne sont pas les mêmes que chez le fleuriste. Il risque de perdre quelques feuilles, de faire un peu la gueule, mais pas de panique : c’est normal. Donc continue à le soigner, il va se requinquer.

Ce sera exactement la même chose au moment du changement de saison ou si tu le changes de pièce.

 

J’veux du soleil, rien qu’du soleil!

Le bonsaï adore le soleil. C’est sa nourriture (la photosynthèse, tout ça). Lorsqu’il est à l’intérieur, le bonsaï doit être près d’une fenêtre. Et quand je dis « près », c’est moins de 50 cm. d’une fenêtre.

En été, tu peux même laisser ton bonsaï dehors. Car un bonsaï, c’est arbre. Un petit arbre mais un arbre quand même. De mai à septembre, Bonzo a été dehors. Même au coeur de l’été, il est resté à un emplacement très ensoleillé le matin et à l’ombre l’après-midi. Ça lui a vraiment réussi. Je l’ai rentré seulement lors de très grosses averses.

 

A boire tavernier!

Tout ce soleil, ça donne soif quand même. Il faut :

  • l’arroser régulièrement,
  • ne pas laisser l’eau croupir dans la soucoupe : trop d’humidité risque de faire pourrir les racines,
  • attendre que la terre (ou le substrat) soit bien sèche avant d’arroser à nouveau. : pour ça, il suffit de grattouiller la terre et de voir si c’est humide (ou pas).

 

Et c’est tout?

Pas tout à fait. Pour les premiers mois de Bonzo, je me suis concentrée sur la survie. Ensuite, il y a l’évolution esthétique et la gestion de la croissance :

  • le fameux substrat : actuellement, mon bonsaï se contente très bien de la terre d’origine, mais il paraît que ce n’est pas le top. Que ce n’est pas assez drainant. Je dis bien « il paraît » parce que pour l’instant Bonzo se porte super bien. Quoiqu’il en soit, j’ai acheté un sac de pouzzolane (une roche d’origine volcanique concassée) et j’attends la fin de l’hiver pour rempoter. Le couac, c’est que ce genre de substrat retient très peu l’eau, il me sera alors nécessaire d’augmenter le rythme d’arrosage (pas glop).
  • l’engrais : je sais que c’est plutôt au printemps, que c’est plutôt important de le faire au moins une fois par an mais il me reste encore à farfouiller de ce côté là.
  • la taille : j’attends la fin de l’hiver pour cela aussi. Je laisse les branches qui le veulent pousser comme elle le veulent. Ça me permettra d’avoir un meilleure vue d’ensemble et de choisir la forme que je vais lui donner.

 

Voilà l’histoire de Bonzo le Bansaï, je suis bien contente de l’avoir reçu en cadeau finalement. Il m’a montré que rien n’est impossible. C’est bête hein? Mais c’est vrai. Bonzo c’est un petit succès. Il fait partie de ces choses qui me semblaient impossibles il y a quelques mois et qui, aujourd’hui, sont devenues de franches réussites que je savoure.

Rendez-vous dans quelques mois pour le suite des aventures de Bonzo!

A bientôt!

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